Grenetier d’Issoudun dès 1510 [Renumar, 3 juillet 1510] puis échanson de bouche de la reine-mère en 1561 [Renumar, 27 décembre 1561], François d’Orléans était implanté dès 1511 dans la paroisse Saint-Saturnin. Il fit construire deux corps de maison rue Traversaine sur l’emplacement de deux propriétés qu’il avait préalablement acquises et qu’il fit démolir pour laisser la place aux nouveaux bâtiments. La destruction des anciennes maisons nécessita l’évacuation des gravats [Renumar, 17 décembre 1511]. Pour la construction, il fit appel au maître d’œuvres de maçonnerie et de charpenterie du roi en Touraine, Guillaume Besnouart, et aux maçons Michau Marcel et Alexandre Robin [Renumar, 16 décembre 1511]. Un charpentier de Saint-Symphorien fut engagé pour les travaux de charpente [Renumar, 17 décembre 1511] et l’année suivante, le grenetier fit poser une couverture d’ardoises [Renumar, 5 avril 1512]. Les maisons furent dotées de portes à panneaux avec tissu et de parquets [Renumar, non daté].
Au début de l’année 1549, il aurait vendu une maison localisée à Saint-Saturnin à Jean Sterpin, médecin des roi et reine de Navarre mais un différend les conduisit au procès. Un accord fut trouvé le 24 février 1549 [Renumar, 24 février 1549]. La même année, il mit une partie de sa demeure de la rue Traversaine en location [Renumar, 27 juin 1549 ; Renumar, 23 juin 1549].
Il détenait également une maison ayant appartenu à Jean Binet dans la paroisse Saint-Saturnin qu’il fut sommé de vendre en 1552 [Renumar, 9 novembre 1552]. En 1561, lui fut transférée une maison située rue des Trois Pucelles dans la paroisse Saint-Pierre-le-Puellier. Selon l’acte de transport, il ne résidait plus rue Traversaine mais dans la paroisse de Saint-Pierre-du-Boile [Renumar, 27 décembre 1561].
Bibliographie
Base Renumar