Dans un premier temps conseiller ecclésiastique en la cour suprême et chanoine à Paris, François de La Guesle fut nommé archevêque de Tours par le roi Henri IV en février 1597.
L’année suivante, il présida les États généraux du clergé de France réunis à Paris. Peu de choses de son œuvre à Tours sont connues. Il prit le parti des religieuses de l’abbaye de Beaumont, près de Tours, et leur offrit l’indépendance, elles qui dépendaient jusque-là des chanoines de Saint-Martin [Maan, 1997, p. 472]. C’est sous son archiépiscopat que purent s’installer dans la cité les Carmélites, les Récollets et les Bernardins feuillants.
Après sa mort survenue en 1614, la charge d’archevêque de Tours resta libre. Ce n’est que 4 ans plus tard que fut nommé un nouvel archevêque en la personne de Sébastien Galligai [Maan, 1997, p. 473].
Bibliographie
Maan Jean, Histoire de l’église de Tours, Saint-Quentin-sur-Indrois, éditions du Python, 1997, p. 507.