Né à Gênes, sa famille décida de franciser son nom de famille en Charrette en s’installant en Bratagne. Proche de Louis XII, il comptait parmi ses conseillers les plus fidèles. La faveur du roi lui permit de devenir cardinal-diacre de Sainte-Vite [Maan, 1997, p. 428-429], après avoir été archevêque de Thèbes. À la fin de l’année 1507, il accéda à l’archevêché de Reims [Les archevêques de Reims, 1927, p. 595]. Il y demeura un an avant d’échanger l’archevêché avec Robert de Lenoncourt, alors archevêque de Tours. Sa position de conseiller du roi lui permit d’intervenir et de convaincre le souverain de ratifier le concile de Latran en mai 1513 [Maan, 1997, p. 432]. L’année suivante, il délaissa l’église de Tours et fut envoyé à Cahors par décision du roi en 1514. Il avait échangé sa charge avec celle de Germain de Ganay, dont le frère était chancelier de France, cependant ce dernier ne prit jamais ses fonctions à Tours [Maan, 1997, p. 432-433].
Bibliographie
Anonyme, « Les archevêques de Reims cardinaux », dans Hannesse Ch. (dir.), Bulletin de l’église de Reims, T. 40, 1927, p. 593-598.
Maan Jean, Histoire de l’église de Tours, Saint-Quentin-sur-Indrois, éditions du Python, 1997.