Les habitants pouvaient s’approvisionner en produits de première nécessité auprès des différents marchés installés dans la cité. Selon Auguste Chauvigné, la ville comprenait deux marchés importants qui se tenaient sur la place du Grand-Marché les mercredi et le samedi. Les marchands pouvaient également installer leurs étals sur la place Foire-le-Roi, à « l’Ormeau Saint-Julien » [Chauvigné, p. 339] et devant la cathédrale Saint-Gatien [Giraudet, T. 1, p. 187-188]. Le carroi aux Herbes accueillait également un marché où les Tourangeaux pouvaient trouver diverses herbes, d’où son nom, auxquels il fallait ajouter du beurre, des œufs, légumes et volailles. Le carroi aux Chapeaux, situé à l’angle sud-est de la place Plumereau, doit son nom de la vente de fleurs destinées à orner les chapeaux. La viande était disponible sur les étals des boucheries, et les poissons, d’eau douce ou de mer, étaient fournis par les poissonneries de la ville [Marignan].
Bibliographie
Chauvigné Auguste, Origine, importance et durée des anciennes foires de Tours : mémoire présenté au Congrès des sociétés savantes de la Sorbonne en 1885, Tours, Impr. Barbot-Berruer, 1885.
Collas Rollande, « Le Marché à Tours au XVe-XVIe siècle : quelques éléments sur l’alimentation en Touraine au temps de François Ier », publié sur le site Marignan 1515-2015.
Giraudet Eugène, Histoire de la ville de Tours, Tome Ier des origines au XVIe siècle, Tours, Ed. des Régionalismes, 2020.
Palustre Léon, « Monographie de l’église Saint-Clément de Tours », dans Mémoire de la Société archéologique de Touraine, T. 2, 1887.