Originaire du Périgord, Hélie de Bourdeilles rejoignit l’ordre franciscain à l’âge de 10 ans. Il décida par la suite de se consacrer à la prédication avant d’accepter le poste de professeur de théologie à Mirepoix. En 1447, il devint évêque de Périgueux. Vingt ans plus tard, ses fonctions l’amenèrent à assister aux États généraux organisés à Tours pour le roi Louis XII [Maan, 1997, p. 416]. Peut-être s’y illustra-t-il suffisamment pour que les chanoines de l’église de Tours le choisissent l’année suivante comme archevêque pour succéder à Géraud de Tours. Il fit son entrée dans la cité tourangelle en février 1469. Lors de son archiépiscopat, il procéda à la réorganisation du fonctionnement de l’archevêché. Afin de le seconder dans ses tâches et de lui apporter conseil, il s’entoura de quatre vicaires généraux choisis pour leurs compétences et fidélité [Maan, 1997, p. 417].
Il entreprit également plusieurs campagnes de travaux au sein de la cathédrale. La bibliothèque reçut de nouvelles charpente et couverture. Il fit construire un péristyle, donnant sur une cour, destiné à recevoir les corps des défunts. Enfin, il fut à l’origine du pavage de la place et du quartier canoniales [Maan, 1997, p. 417].
Son décès survint le 5 juillet 1484 au palais épiscopal d’Artannes. Rapatrié à Tours le 13, son corps fut emmené en procession depuis la porte Saint-Simple jusqu’à la cathédrale où il fut inhumé à droite de l’autel [Maan, 1997, p. 420].
Bibliographie
Maan Jean, Histoire de l’église de Tours, Saint-Quentin-sur-Indrois, éditions du Python, 1997, p. 507.