Tours, place Saint-Éloi
Ce prieuré fut d’abord connu sous le vocable de Saint-Jacques de l’Orme-Robert, ce n’est qu’au XIIe siècle qu’il adopta celui de Saint-Éloi. Si la date de sa fondation est inconnue, le prieuré est cependant attesté dès le Xe siècle. Dépendant dans un premier temps du chapitre de Saint-Martin, il fut par la suite confié à l’abbaye Saint-Florent de Saumur à la requête d’Henri II Plantagenêt en 1177 [Monumentum].
L’église fut construite à la fin du XIIe siècle puis subit des travaux vers le milieu du XVe siècle. La teneur des travaux est inconnue mais ils impliquèrent Jean Gillebert, orfèvre du roi. À la suite de cette campagne de travaux, l’église fut à nouveau consacrée et changea de vocable. Au siècle suivant, le prieuré fut agrémenté de deux bâtiments, l’un au nord-ouest de l’église et l’autre le long de son flanc ouest.
Saisi à la Révolution, le prieuré fut vendu comme bien national. Il devint alors une brasserie. Le bâtiment construit au XVIe siècle au nord-ouest de l’église fut détruit au XXe siècle [Base POP, IA00071224]. Ce qu’il reste du prieuré Saint-Éloi accueille aujourd’hui les Archives municipales de Tours.
Bibliographie
https://monumentum.fr/prieure-saint-eloi-pa00098265.html
Base POP, IA00071224